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Alors que les gouvernements sont enjoints à éveiller des ambitions mondiales face à l’urgence des problèmes et risques environnementaux, ils se tournent de plus en plus vers le secteur commercial pour trouver des solutions de durabilité.
Les chaînes de valeur mondiales peuvent servir à créer des liens positifs entre pays investissant dans la production durable et pays intéressés par la consommation durable. Ainsi, une prise de conscience gagne en importance : le secteur commercial peut changer la donne, en contribuant à la transition de l’économie mondiale vers la durabilité environnementale et l'économie circulaire.
À cette fin, des mécanismes de gouvernance adaptés et une coopération renforcée entre douane et autres instances de réglementation aux frontières sont essentiels pour favoriser des politiques commerciales écologiques, ainsi qu’une transition aussi efficace qu’équitable vers des chaînes logistiques plus durables et plus vertes.
Pour tirer profit de l’activité commerciale afin d'inscrire progressivement l’économie mondiale dans la durabilité, il convient non seulement de réorganiser les pratiques commerciales, en intensifiant la dimension de responsabilité sociale des entreprises, mais aussi de faire évoluer les mentalités, pour permettre l’adaptation des mesures et opérations réglementaires.
Pour la douane, cela suppose d'accorder une attention particulière aux nouveaux modèles d'activité et à la logistique inversée, tout en renforçant son rôle traditionnel d'application des restrictions et interdictions commerciales qui visent à protéger les ressources naturelles rares, essentielles pour préserver la résistance des écosystèmes.
Par ailleurs, l’intrication entre commerce et protection de l’environnement met également en exergue les risques que posent les échanges illicites pour l’environnement, et doit être assortie d’exigences spécifiques en termes de contrôle et de suivi.
Pour faciliter et traiter les échanges internationaux, les administrations des douanes jouent un rôle crucial, notamment en contrôlant le mouvement transfrontière de biens environnementaux par l'application effective de différents accords environnementaux multilatéraux. Ces accords ciblent notamment les échanges illicites de déchets dangereux et de substances appauvrissant la couche d’ozone, et visent à lutter contre les échanges illicites d’espèces menacées et à prévenir la propagation de maladies animales et végétales, ainsi que des espèces exotiques envahissantes.
Dans ce contexte, l’examen de possibles approches pour faciliter le commerce licite de biens environnementaux doit tenir compte non seulement du plan réglementaire, mais aussi des exigences techniques et des particularités des chaînes logistiques durables, y compris en termes de risques de sécurité.
Des réponses pragmatiques sont nécessaires pour accélérer les résultats, identifier les manques appelant des mesures d’urgence et tirer profit des outils internationaux pouvant contribuer à façonner des échanges commerciaux durables.
Pour ce faire, la Conférence réunira une large gamme de parties prenantes qui pourront échanger leurs opinions et présenter des propositions visant à renforcer le rôle de la douane en matière de déploiement de politiques commerciales écologiques, pour la protection de l’environnement. Ces propositions seront articulées autour des priorités et des options à inscrire à l’ordre du jour de l’OMD, pour une douane verte à même de faire avancer la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies ayant une dimension environnementale.
Objectifs
- Définir la portée du débat environnemental dans lequel la douane a un rôle important à jouer, et comprendre comment la douane peut faire avancer les objectifs environnementaux et y contribuer ;
- évaluer les priorités des parties prenantes et recueillir des propositions pour un ordre du jour de l’OMD tourné vers l'avenir en matière de protection de l’environnement, par le commerce et des chaînes logistiques durables ;
- tenir compte du point de vue des pays en développement ;
- mettre en lumière les lacunes des instruments et outils internationaux.
Format
La Conférence se tiendra en présentiel au siège de l’OMD à Bruxelles. Un lien en ligne sera également mis à disposition ce qui permettra ainsi aux participants qui sont dans l’incapacité de se déplacer d’observer l’événement à distance, via une plate-forme en ligne (aucune participation active ne sera possible à distance).
Participants
La Conférence s'adresse à différentes parties prenantes, et rassemblera non seulement des administrations des douanes, mais également des représentants d’autres organisations internationales, du secteur universitaire, du secteur privé, de la société civile et d'organisations non-gouvernementales (ONG), décideurs dans le domaine de l’environnement et experts internationaux. Gratuite, ouverte à tous.
Langues
Anglais, français et espagnol