La CAE se fait le pionnier de la mise en Ĺ“uvre du nouveau modèle de facilitation des échanges

19 avril 2010

La CAE se fait le pionnier de la mise en œuvre du nouveau modèle de facilitation des échanges

La Communauté de l’Afrique de l’Est est prête à appliquer les nouvelles politiques douanières communes qui reposent sur des normes internationales

A l’issue de la 5ème réunion particulièrement fructueuse du Comité de gestion du projet OMD-CAE de facilitation des échanges qui s’est tenue à Kingali le 10 mars 2010, les cinq Directeurs généraux des douanes des pays de la Communauté de l’Afrique de l’Est (Burundi, Kenya, Ouganda, Rwanda et Tanzanie) ont approuvé et notifié leur adhésion aux nouvelles politiques douanières communes concernant les Opérateurs économiques agréés, la gestion des risques et les contrôles a posteriori.

Ces nouvelles politiques seront introduites par l’intermédiaire de la structure de la CAE et mises en œuvre dans le cadre d’un programme pilote. Lorsque les processus prévus par ces politiques seront appliqués, ils auront pour effet d’accélérer le dédouanement des marchandises aux frontières et de mieux répondre aux besoins des entreprises tout en permettant d’améliorer les contrôles douaniers et l’efficacité du recouvrement des recettes.

Lorsque ces politiques seront mises en œuvre, la CAE sera la deuxième région du monde, après l’Union européenne, à introduire à l’échelon régional la reconnaissance mutuelle des Opérateurs économiques agréés et des Contrôles douaniers.

Le projet de modernisation douanière de la Communauté de l’Afrique de l’Est est le premier à être financé par la contribution de l’Agence suédoise de développement et de coopération internationale (SIDA) au Programme Columbus de l’Organisation mondiale des douanes (OMD).

Ce projet est dirigé par un Comité de gestion composé des Directeurs généraux des administrations des douanes de la CAE, du Secrétariat de la CAE , du Directeur régional du projet , du Responsable du Bureau régional chargé du renforcement des capacités pour la région de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe, du Secrétariat de la SITPRO (représentant les intérêts des milieux commerciaux). L’ «East African Business Council - EABC» (l’institution de la CAE regroupant les représentations nationales du secteur privé) est invité aux réunions du Comité de gestion en qualité de représentant du secteur privé local et régional.

La Présidente du Comité de gestion, Mme. Mary Baine, Directeur général de l’Administration rwandaise des douanes a notamment déclaré:

« Aujourd’hui, nous venons de franchir plusieurs étapes importantes dans la réalisation des travaux que nous nous étions fixés et l’une de ces étapes c’est d’avoir approuvé des politiques que nous nous sommes engagés à appliquer pour tenter d’améliorer la façon dont nous menons notre action dans la région. »

Le Directeur exécutif du Conseil économique de l’Afrique de l’Est (EABC) , MmeAgatha Nderitu, a indiqué pour sa part:

« Le Secteur privé applaudit les efforts consentis par les administrations des douanes des pays de la CAE pour introduire le concept d’ŒA car l’ intervention de ces opérateurs permettra de réduire fortement le coût des transactions lié aux délais de dédouanement. L’EABC est donc très honoré d’avoir été invité à participer au Projet de modernisation douanière de l’OMD-CAE en vue de faire profiter au secteur privé des avantages attendus de ce projet et de travailler avec ses responsable afin que le secteur privé soit en mesure de respecter les règles régissant le statut d’ŒA. L’EABC reconnait toutefois que l’élément clé de la réussite de cette entreprise réside dans la reconnaissance mutuelle des ŒA dans toute la région de la CAE. »

Le Directeur du Renforcement des capacités de l’OMD , M. Lars Karlsson a déclaré de son côté:

« Un grand pas vient d’être franchi dans la mise en œuvre à l’échelon régional de cet important programme pilote de renforcement des capacités. Les Directeurs généraux des douanes des pays de la CAE ainsi que le Directeur du Secrétariat de la CAE ont tous montré à quel point ils prenaient à cœur l’engagement personnel qu’ils avaient souscrit en faveur de ce projet. Le travail effectué sur le terrain par le Responsable régional de projet et les Responsables nationaux de projet mérite également des éloges . La façon dont ils se sont consacrés à cette tâche constitue véritablement un exemple de bonne pratique dont d’autres pourront s’inspirer. Il nous incombe maintenant de continuer sur cette lancée afin de nous assurer que le programme pilote de mise en œuvre démarera le plus rapidement possible. Je suis convaincu que la réalisation de la prochaine phase sera également un succès. »