La réforme douanière égyptienne s’intègre dans le Centre régional de formation

04 novembre 2010

La réforme douanière égyptienne s’intègre dans le Centre régional de formation

Le Caire, 3 novembre 2010

Rapport

Sur l’invitation d’Ahmad Seoudi, Directeur général de l’Administration des douanes égyptiennes, Kunio Mikuriya, Secrétaire général de l’OMD, s’est rendu à l’Institut national des douanes d’Alexandrie, le plus grand port du pays, le 3 novembre 2010, pendant le Forum de l’OMD sur les technologies et l’innovation. L’Institut avait été désigné Centre régional de formation de l’OMD lors des sessions du Conseil de 2008.

Lors de son intervention au Forum de l’OMD sur les technologies et l’innovation, au Caire, le 2 novembre 2010, Youssef Boutros-Ghali, Ministre égyptien des finances, a expliqué qu’il avait entamé en 2005 un programme national de réforme douanière reposant sur trois piliers: ressources humaines, législation et technologies. L’Institut national des douanes est l’un des éléments clés de la réforme: il assure l’amélioration des ressources humaines tout en contribuant aux deux autres piliers, à savoir la mise en place d’une législation moderne basée sur la Convention de Kyoto révisée de l’OMD, laquelle implique un partenariat avec les entreprises, ainsi que l’utilisation de technologies.

L’Institut est équipé en technologies modernes, et les cadres douaniers reçoivent des formations qui les encouragent à appliquer ces technologies ainsi qu’une culture de l’innovation pour améliorer leurs services. Le renforcement de la coopération avec les universités fait également partie des attributions de l’Institut. Ce dernier est soutenu financièrement par trois donateurs: la Suisse, l’Union européenne et les États-Unis, de manière parfaitement coordonnée. En tant que Centre régional de formation, il dispense également des cours aux fonctionnaires de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord de l’OMD.

M. Seoudi, Directeur général, a organisé à l’Institut, pour M. Mikuriya, une réunion interactive avec des cadres supérieurs de la douane et des représentants d’entreprises, en liaison par vidéoconférence avec d’autres bureaux de l’Institut. Le représentant d’une entreprise a attesté qu’aujourd’hui, la douane répondait aux besoins des entreprises et consultait dans une large mesure les entreprises sur la nouvelle législation, alors que 10 ans en arrière, elles étaient considérées comme l’ennemi. Grâce à ces progrès dans les relations douane-entreprises, l’image des entreprises auprès de la douane n’a cessé de s’améliorer. Cette amélioration s’exprime également dans le rapport «Doing Business» de la Banque mondiale où l’Égypte est passée cette année à la 21ème place (29ème l’année dernière) pour le commerce transfrontalier. Le Secrétaire général a participé également à la session de clôture d’un événement sur les technologies d’analyse au scanner, destiné aux fonctionnaires de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord.

M. Mikuriya s’est félicité de l’assistance apportée par l’Institut à la région, qui donne un bon exemple de coordination des donateurs. Il a déclaré qu’il souhaitait voir l’Institut continuer de se développer et contribuer encore davantage à l’instauration de douanes professionnelles, basées sur la connaissance, englobant un partenariat avec les entreprises et une utilisation des technologies.