L’OMD annonce le lancement officiel de l’application de son Réseau douanier national de lutte contre la fraude (nCEN) dans la région de l’Afrique australe et orientale. Suite aux projets pilotes menés à Maurice et au Kenya, la Namibie est devenue le premier pays à mettre en oeuvre le progiciel complet du nCEN, y compris sa fonction Icomm.
S’adressant aux participants de l’atelier de l’OMD sur le nCEN tenu à Windhoek, le Commissioner des douanes er accises de Namibie, M. Bevan. S. Simataa, a souligné l’importance du projet "Renforcer les capacités commerciales grâce à la modernisation douanière dans la région de l’Afrique australe et orientale" de l’OMD et a déclaré que la Namibie sera un excellent exemple des avantages que l’application du nCEN peut apporter à la région. La composante nCEN du projet, appuyée financièrement par le gouvernement finlandais, vise à fournir aux administrations des douanes le matériel et les logiciels nécessaires, ainsi que les compétences et les connaissances connexes pour mettre en œuvre des régimes douaniers simplifiés et améliorés au moyen de techniques douanières opérationnelles modernes.
Aux fins de l’atelier sur le nCEN tenu à Windhoek, dix participants ont été sélectionnés en tant que responsables du projet du nCEN parmi sept cent soixante trois fonctionnaires des douanes de différentes régions de Namibie. Les membres de ce groupe d’élite dispenseront à l’avenir à leurs collègues une formation concernant les fonctions de l’application du nCEN, favorisant ainsi une utilisation active du système dans l’ensemble du secteur frontalier de la Namibie.
Peu après ce lancement en Namibie, le Swaziland a été le second pays de la région à installer avec succès le progiciel complet du nCEN, également sous les auspices du projet "Renforcer les capacités commerciales grâce à la modernisation douanière dans la région de l’Afrique australe et orientale" de l’OMD. L’atelier sur le nCEN qui s’est achevé récemment à Mbabane a doté un groupe de dix participants sélectionnés des connaissances théoriques et pratiques nécessaires sur l’application du nCEN pour l’incorporer dans les procédures opérationnelles de cette Administration des douanes.
Ces deux ateliers nationaux, dispensés par un expert de l’OMD et un formateur mauricien expérimenté, ont également porté sur les autres applications de la série du CEN et fourni un aperçu utile des possibilités d’analyse supplémentaires offertes par la base de données mondiale du CEN ou du support opérationnel disponible par le biais de l’application du CENcomm.
L’application du nCEN facilite le recueil, le stockage, l’analyse et la diffusion des données sur la lutte contre la fraude à l’échelon national en vue d’établir de solides capacités en matière de renseignement, d’améliorer le profilage au plan stratégique, tactique et opérationnel, et de stimuler le partage d’informations entre les administrations des douanes à l’échelon régional et international. Elle comporte plusieurs composantes complémentaires, à savoir, trois bases de données indépendantes (saisies, suspects et entreprises) et un système de communication interne sécurisé. L’Interface de communication d’informations (Icomm) incluse dans le nCEN permet d’utiliser l’application pour échanger des données concernant les cas de saisie avec d’autres administrations des douanes (pour autant qu’il existe des bases légales à cet effet) et/ou transférer des éléments de données non nominatifs directement à la base de données mondiale du CEN.
Des informations complémentaires concernant le nCEN peuvent être obtenues en contactant le Programme du CEN de l’OMD à l’adresse cis@wcoomd.org. Le logiciel du nCEN est gratuit pour les Membres de l’OMD. Le coût du matériel nécessaire pour l’application du nCEN, les frais associés à la formation et les frais éventuels de modification de l’infrastructure locale de TI (le cas échéant) sont toutefois à la charge de l’administration des douanes qui met le nCEN en oeuvre.