Des représentants de l’OMD ont animé un atelier sur les outils et instruments de l’OMD, du 27 au 29 août, au siège de l’Administration des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (CBP), à Washington DC. Les participants ont discuté notamment de l’importance du Cadre de normes SAFE de l’OMD visant à sécuriser et à faciliter le commerce mondial et des efforts nécessaires pour promouvoir la mise en place de programmes d’Opérateurs Économiques Agréés (OEA).
Les discussions étaient encadrées par Eleanor Thornton, responsable du développement régional – Amériques – à l’OMD, et Asha Menon, Administrateur technique. Les fonctionnaires de l’OMD ont également fourni des informations sur le Dossier de l’OMD sur la compétitivité économique (DCE) et sur la Convention de Kyoto révisée (CKR), deux outils indispensables pour la simplification et l’harmonisation des régimes douaniers.
Les représentants de l’OMD ont été rejoints par Sandra Corcuera-Santamaria de la Banque interaméricaine de développement (BID), qui a exposé la Stratégie régionale sur les OEA pour les Amériques et les Caraïbes.
Le Cadre SAFE de l’OMD est un instrument international unique, qui ouvre la voie à un régime commercial mondial plus sûr et préfigure une approche nouvelle pour une gestion de bout en bout des marchandises traversant les frontières, tout en reconnaissant l’importance d’un partenariat plus étroit entre la douane et les entreprises. Les OEA selon le Cadre SAFE sont des entreprises agréées par les autorités douanières pour engager un processus d’auto-évaluation, mesuré par rapport à des normes et meilleures pratiques prédéterminées en matière de sécurité. On s'assure ainsi que leurs politiques et procédures internes fournissent des garanties suffisantes contre tout compromis dans leurs chaînes logistiques jusqu’à ce que les chargements soient validés par les contrôles douaniers à destination.
La Directrice du C-TPAT (programme d’OEA de la CBP), Lauren Kaufer, s’est félicitée de l’opportunité qui avait été ainsi donnée de discuter des programmes et politiques de l’OMD. Elle a souligné l’importance des programmes d’OEA, en déclarant : « Grâce à ces partenariats, les administrations douanières sont en mesure de faciliter la circulation des échanges licites en concentrant leurs ressources sur les chargements à haut risque. »
Les experts de l’OMD ont remercié la CBP pour leur avoir donné l’occasion de présenter leurs expériences et se réjouissent de poursuivre ce dialogue.