Des iguanes introduits illégalement au Royaume-Uni de retour aux Bahamas

11 juillet 2014

Douze iguanes d’une espèce en voie de disparition, saisis à l'aéroport d’Heathrow de Londres par le personnel du Service de contrôle des frontières britannique (Border Force), sont de retour dans leur pays d’origine, les Bahamas.

Les iguanes avaient été découverts à l’intérieur des bagages de deux ressortissantes roumaines, le 3 février dernier, par le personnel effectuant des contrôles douaniers. Ils avaient été introduits dans des chaussettes avant d’être entassés dans des valises. Douze avaient survécu au voyage mais un treizième était mort durant le transport.

Ils appartiennent à l’espèce dite « iguane de roche bahamiens ». Cette espèce, si rare que l’on n’en dénombre qu’une centaine d’individus dans le monde, est inscrite sur la liste de contrôle de la  Convention sur le commerce international des espèces sauvages de faune et de flore menacées d'extinction (CITES).

Les deux femmes ont été condamnées à 12 mois de prison pour contrebande, après une enquête menée par l'Agence nationale de lutte contre la criminalité du Royaume-Uni (NCA).

Après la saisie, les membres du Service de contrôle des frontières britannique spécialisés dans les « contrôles CITES » ont, en coopération avec La Haute Commission des Bahamas à Londres, organisé le rapatriement des animaux dans leur pays d’origine.

Le mercredi 9 juillet, les iguanes ont ainsi quitté le Centre d'accueil des animaux de la ville de Londres à Heathrow pour embarquer à bord d'un vol British Airways à destination de Nassau, accompagnés de deux agents du Service de contrôle des frontières.

Ils ont ensuite été transportés vers une station de recherche du gouvernement sur ​​l'île de San Salvador où ils seront suivis par des experts, dans le but éventuel de les réintroduire à l'état sauvage.

Communiqué de presse du Service de contrôle des frontières britannique

Photos

  • Un agent du Centre d'accueil des animaux de la ville de Londres tient dans ses mains un iguane de roche bahamien, une espèce si rare que l’on n’en dénombre qu’une centaine d’individus dans le monde. L’espèce est inscrite sur la liste de contrôle de la  Convention sur le commerce international des espèces sauvages de faune et de flore menacées d'extinction (CITES). Crédit photo: Steve Parsons / PA

    Un agent du Centre d'accueil des animaux de la ville de Londres tient dans ses mains un iguane de roche bahamien, une espèce si rare que l’on n’en dénombre qu’une centaine d’individus dans le monde. L’espèce est inscrite sur la liste de contrôle de la Convention sur le commerce international des espèces sauvages de faune et de flore menacées d'extinction (CITES). Crédit photo: Steve Parsons / PA

    Téléchargez l'image
  • Des agents du Service de contrôle des frontières britannique posent avec les boîtes contenant les iguanes à Heathrow avant d’embarquer à bord d'un vol British Airways à destination de Nassau. Les iguanes ont bénéficié d’une dispense leur permettant de voyager dans la cabine de l’avion. Crédit photo: Steve Parsons / PA

    Des agents du Service de contrôle des frontières britannique posent avec les boîtes contenant les iguanes à Heathrow avant d’embarquer à bord d'un vol British Airways à destination de Nassau. Les iguanes ont bénéficié d’une dispense leur permettant de voyager dans la cabine de l’avion. Crédit photo: Steve Parsons / PA

    Téléchargez l'image