Faisant suite à l’invitation de l’Université des Nations unies (UNU) , le Secrétaire général, Kunio Mikuriya , est intervenu lors de la Conférence mondiale sur la vie sauvage, qui s’est tenue le 4 mars 2014 au siège de la UNU à Tokyo. Cette conférence, qui a lieu dans le cadre de la Journée mondiale de la vie sauvage, visait à échanger des informations afin de renforcer les efforts de lutte contre le commerce illégal de flore et de faune sauvages. Entre autres délégations africaines de haut niveau ayant participé à la conférence figuraient la ministre en charge du Tourisme, de la Faune et du Patrimoine de l’Ouganda, S.E. Mme Maria Mutagamba, le Directeur de l’Equipe spéciale de l’Accord de Lusaka, M. Bonaventure Ebayi, ainsi que des représentants d’organisations internationales, de la société civile et des universitaires.
Après son allocution d’ouverture au cours de laquelle il a expliqué la manière dont les douanes contribuent à protéger les espèces menacées d’extinction, le Secrétaire général, Kunio Mikuriya, a participé à un panel de discussions sur l’élaboration de politiques concrètes en faveur de la protection de la vie sauvage. Il s’est exprimé sur le rôle essentiel de la recherche fondée sur des éléments probants dans le travail de sensibilisation des décideurs politiques et des consommateurs, et dans la prise de connaissance par les autorités douanières des schémas d’échanges commerciaux existant, leur permettant ensuite de mener des opérations axées sur le risque. Il a également souligné à quel point il est important de disposer de données précises en matière d’échanges commerciaux, données qui servent de base à la recherche factuelle, mais aussi aux services douaniers dans leurs activités de gestion du risque, à la coopération internationale et par la suite au travail d’investigation en collaboration avec les services de justice et de lutte contre la fraude. Ces efforts permettront à l’Afrique, où se trouvent la plupart des pays d’approvisionnement et à l’Asie, ceux de destination, d’entreprendre les actions qui s’imposent.
La conférence de Tokyo a mis en lumière la volonté de la communauté internationale à redoubler d’efforts dans sa lutte pour la protection de la vie sauvage en collaboration avec des partenaires pluridisciplinaires.