La CCA (http://www.codexalimentarius.org/codex-home/fr/ ) a été instituée en 1963, par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS), avec, pour mission, l’élaboration de normes, de directives et de codes de pratiques alimentaires internationaux harmonisés, destinés à protéger la santé des consommateurs et à garantir l'équité du commerce alimentaire. L'OMD y a obtenu le statut d'observateur officiel, en 2013.
Cette commission se compose de plusieurs comités, dont l’un revêt un intérêt particulier aux yeux de l'OMD: le Comité du Codex sur les systèmes d'inspection et de certification des importations et des exportations alimentaires (CCFICS). Celui-ci "élabore des principes et des directives pour les systèmes d'inspection et de certification des importations et des exportations de denrées alimentaires en vue d'harmoniser les méthodes et procédures qui protègent la santé des consommateurs, assurent la loyauté des pratiques commerciales et facilitent le commerce international des denrées alimentaires" (http://www.codexalimentarius.org/committees-and-task-forces/fr/?provide=committeeDetail&idList=5)
Du 13 au 17 octobre 2014, l'OMD a assisté à la dernière réunion du CCFICS, à Brisbane (Australie) et y a présenté les activités susceptibles d’intéresser la commission, à savoir, par exemple, les travaux préparatoires sur la mise en œuvre de l'Accord de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) relatif à la facilitation des échanges (AFE), ou les instruments et outils qu’elle met à la disposition de ses Membres, pour les aider à se préparer à l'application des dispositions dudit accord.
L’OMD a, par ailleurs, précisé que ses instruments et outils sont pleinement compatibles avec l'AFE, dont ils faciliteront la mise en œuvre. La Convention de Kyoto révisée (RKC), le Cadre de normes SAFE visant à sécuriser et à faciliter le commerce mondial (SAFE), le Système harmonisé (SH) et bien d'autres outils, tels que les Recueils sur la Gestion coordonnées des frontières et sur le Guichet unique, ou le Référentiel, ouvrent la voie à la simplification des procédures douanières et à une meilleure gestion des procédures frontalières. Qui plus est, ils rendront l'environnement commercial plus prévisible et plus transparent, ce qui devrait jouer en faveur des échanges licites entre pays.
La capacité des services douaniers à se préparer avec succès à la mise en œuvre des dispositions de l'ALE dépendra largement de leur engagement direct, de leur souplesse et de la coopération qui s’établira avec d'autres services de réglementation aux frontières. Les instruments et outils de l'OMD encouragent une approche coordonnée, par le truchement de concepts tels que le guichet unique. À ce titre, parmi les principaux instruments proposés figurent les directives de l'Étude sur le temps nécessaire à la mainlevée, qui mettent en lumière les problèmes pouvant surgir, entre l'arrivée des marchandises et la mainlevée. Le Modèle de données douanières de l'OMD en est un autre. Il rend les échanges d'information entre le secteur privé et les gouvernements plus efficaces, par la normalisation des données à fournir à la Douane et aux autres services de contrôle frontalier (dont les versions électroniques des différents certificats requis).