Après les débuts de l’application du Réseau douanier national de lutte contre la fraude (nCEN) en Europe, l’OMD vient de déployer son application nCEN dans la région Asie-Pacifique, où la douane des Maldives est devenue la première Administration à bénéficier de cet outil de lutte contre la fraude si utile.

En tant que dernière étape du processus de mise en oeuvre, la douane des Maldives a organisé à Malé un atelier de formation couronné de succès au cours duquel un groupe de fonctionnaires motivés a acquis des connaissances pratiques concernant la fonctionnalité du système et des informations théoriques de base sur le recueil de données et les possibilités d’analyse offertes par l’application nCEN, et a procédé à des échanges de vues dynamiques sur les emplois pratiques de l’application dans les activités quotidiennes de l’Administration.

Le Réseau douanier national de lutte contre la fraude (nCEN) est une application destinée à recueillir et à stocker des informations sur la lutte contre la fraude à l’échelon national, qui permet également d’échanger ces informations au plan régional et international. L’application nCEN consiste en trois bases de données indépendantes les unes des autres (base de données des saisies, base de données des suspects et base de données des entreprises) et en un système de communication interne sécurisé.

La base de données principale des saisies et des infractions nationales comprend un jeu complet de données à caractère personnel requises à des fins d’analyse, notamment sur les personnes, entreprises, moyens de transport et itinéraires connexes, et offre la possibilité de consulter des images ou des radiographies de moyens cachés exceptionnels. La base de données des suspects permet à la douane de conserver des informations concernant tous les types d’alertes ou d’enquêtes en cours. Un flux de travail prédéfini au sein de cette base de données permet aux fonctionnaires de se voir confier des enquêtes spécifiques, alors que d’autres fonctions du système gèrent toutes les communications liées aux enquêtes de manière structurée. La troisième base de données contient des dossiers sur les entreprises et aide la douane à repérer les activités frauduleuses liées à ces entreprises.

L’Interface de communication d’informations (Icomm) qui fait partie du nCEN permet d’échanger des données concernant les cas de saisie avec d’autres administrations des douanes au moyen du nCEN (pour autant qu’il existe des bases juridiques à cet effet) et/ou de transférer directement à la base de données mondiale du CEN les éléments à caractère non personnel de ces données.

Pour plus d’informations concernant le nCEN, veuillez contacter le Programme CEN de l’OMD à l’adresse nCEN@wcoomd.org.