Sur l’invitation de Kim Nak-hoe, Directeur général du Service des douanes de Corée (KCS), le Secrétaire général de l’OMD, Kunio Mikuriya, a participé à une conférence internationale sur l’origine qui s’est tenue à Séoul, Corée, les 5 et 6 novembre 2015.
M. Mikuriya a prononcé le discours principal, remerciant le KCS d’avoir organisé un tel évènement qui met en lumière l’importance des règles d’origine à l’ère des méga-accords de libre-échange, et décrivant l’évolution d’un paysage commercial où l’intégration régionale est devenue l’un des éléments moteurs de la compétitivité économique dans la chaîne mondiale de valeur, et où, dès lors, les procédures liées à l’application des règles d’origine doivent être rationalisées et la cohérence entre les règles d’origine régissant les accords commerciaux régionaux améliorée.
M. Mikuriya a exposé les efforts mis en œuvre par l’OMD pour réaliser des études sur les règles d’origine existantes et élaborer des directives et d’autres outils à ce sujet. Il a également annoncé que l’OMD accepterait la proposition coréenne visant à transformer la conférence internationale sur l’origine, organisée par la Corée, en une conférence mondiale de l’OMD. La première édition de cette conférence se tiendrait en 2017 hors de Corée, probablement en Afrique, avec le soutien du Fonds coréen de coopération douanière. Ce changement permettrait d’approfondir les connaissances communes sur les procédures liées aux règles d’origine tout en améliorant la cohérence entre les différentes règles d’origine.
La conférence, qui a réuni environ 500 participants, s’est penchée sur les points de l’Accord de l’OMC sur la facilitation des échanges (décisions anticipées), sur les dispositions relatives au cumul en présence de méga-accords de libre-échange et sur l’évolution du transport direct vers une clause de non-manipulation et les meilleures pratiques en la matière. Des experts coréens et internationaux ont fait part de leurs expériences et dialogué avec leur auditoire afin d’échanger des informations et d’améliorer l’utilisation de tarifs préférentiels, en particulier pour les petites et moyennes entreprises et pour renforcer la coopération entre les administrations douanières.