L’OMD a participé, du 19 au 21 avril 2016, à la 30ème session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies (UNGASS) concernant la question hautement prioritaire du problème mondial des drogues, du 19 au 21 avril 2016.
Tout au long de cette session, de nombreux Chefs d’Etat, ministères, représentants gouvernementaux de haut niveau et représentants d’organisations internationales telles que l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation de coopération économique, l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) et INTERPOL, sont intervenus au sujet des différentes dimensions du problème mondial des drogues.
Les Membres ont approuvé le document final présenté à l’Assemblée générale en tant que projet de résolution A/S-30/L.1, intitulé "Our joint commitment to effectively addressing and countering the world drug problem" (https://documents-dds-ny.un.org/doc/UNDOC/GEN/N16/105/72/PDF/N1610572.pdf?OpenElement). Ce document réitère l’engagement et la décision prise d’utiliser tous les moyens possibles pour faire face aux enjeux du problème mondial des drogues.
Lors de cette UNGASS, de nombreux Chefs d’Etat et éminents délégués ont évoqué les très importants efforts entrepris en matière de prévention et de réhabilitation des toxicomanes. Il a été souligné qu’il importe d’adopter des pratiques sensibles de dissuasion et de sanction à l’égard des toxicomanes. De nombreux pays de transit et de production de stupéfiants ont également évoqué la recrudescence importante des délits et autres effets néfastes provoqués sur leur société par les réseaux de criminels organisés. Malgré ces nombreuses interventions en faveur d’approches plus humaines et plus médicales pour les toxicomanes, il a été souligné que le problème mondial des drogues requiert incontestablement le respect de l’état de droit des sociétés civiles.
L’OMD, représentée par Mme Ana Hinojosa, Directeur du contrôle et de la facilitation, a évoqué le rôle significatif que les administrations des douanes jouent en première ligne, aux frontières nationales. L’OMD a souligné l’évolution importante du rôle de la douane qui est passé de la simple perception des recettes à des fonctions plus complexes qui, dans certains pays, comprennent la répression du trafic illicite de drogue, la lutte contre le terrorisme, notamment grâce à la détection d’armes légères et de produits de nature stratégique, et la lutte contre trafic illicite de fonds, de marchandises contrefaites et d’articles sensibles au plan environnemental. Tous ces aspects sont directement liés aux méthodes et aux moyens utilisés par les réseaux de criminels organisés.
L’OMD a en outre décrit son Programme sur les drogues et les précurseurs, y compris les efforts déployés dans le cadre du Programme ONUDC-OMD de contrôle des conteneurs et du Projet AIRCOP. Cet événement a constitué une excellente occasion de montrer plusieurs exemples de succès remportés par nos Membres en matière de répression du trafic illicite de drogue et de certaines tendances très perturbantes constatées par nos Membres, notamment en ce qui concerne les nouvelles substances psychoactives (NPS).
L’OMD a conclu en rappelant le rôle important que jouent les administrations des douanes dans la lutte contre le trafic illicite de drogue et leur engagement fort à travailler en coopération avec d’autres organisations nationales et internationales pour aider les Membres de l’OMD à faire face aux enjeux importants auxquels ils sont confrontés dans la lutte contre le problème mondial des drogues.