Les Douanes chiliennes saisissent 300 hippocampes et 33 carapaces de tortue à Arica

04 mars 2016

Trois cents hippocampes et trente-trois carapaces de tortue verte ont été saisis par les inspecteurs du Service national des Douanes chiliennes au cours de l’année 2015 au poste‑frontière de Chacalluta dans la région d’Arica et Parinacota.

Ces espèces ont été placées en retenue douanière conformément à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) et ont été remises mercredi dernier au Service national de la pêche et de l’aquiculture (SERNAPESCA) pour destruction. L’intendant de la région d’Arica et Parinacota, M. Ricardo Sanzana, était présent à la cérémonie.

Le Directeur de la Douane pour la région d’Arica, M. Emilio Araya, a expliqué que ces deux saisis en 2015 ont permis d’empêcher que les hippocampes n’entrent sur le territoire national. Cette espèce animale, dont le prix au kilo sur le marché noir s’élève à plus de 6 000 dollars des États-Unis, est en effet menacée d’extinction comme conséquence des activités des contrebandiers, qui les vendent comme amulettes ou encore comme aphrodisiaques.

Dans le premier cas, un ressortissant chilien qui se trouvait en possession de 47 unités d’hippocampes a été interpellé. Il avait fait le trajet en bus de Tacna à Arica. La seconde affaire concernait un ressortissant chinois qui se rendait de Lima à Iquique. Les hippocampes qu’il transportait ont également été saisis. Emilio Araya a expliqué que les saisies représentent « en tout plus d’un kilo d’animaux de cette espèce, qui sont d’abord capturés avant d’être déshydratés pour le transport ».

Quant aux carapaces de tortue, la Douane fait état de 33 carapaces de tortue verte, retenues pour examen lors de contrôles douaniers entre 2013 et 2015. M. Araya a ajouté : « À chaque fois que nos inspecteurs douaniers détectent des espèces en danger et protégées par la CITES, elles sont saisies et entreposées dans nos locaux. Nous suivons ensuite la démarche habituelle et informons les instances spécialisées, telles que le Sernapesca ou le Sag (Ministère de l’agriculture et du bétail au Chili).