À l’invitation de l'International Air Transport Association (IATA-Association du transport aérien international), le Secrétaire Général de l'OMD, M. Kunio Mikuriya, a prononcé un discours lors de la séance d'ouverture du Forum sur la sûreté et la facilitation du fret aérien de l'IATA, organisé à Bruxelles (Belgique), du 11 au 13 octobre 2016.
M. Mikuriya a abordé plusieurs points d’intérêt commun pour la communauté douanière mondiale et le secteur privé, en s’est arrêtant plus avant sur la facilitation et la sûreté de la chaîne logistique du fret aérien et les travaux continus de l'OMD en la matière, mais aussi sur la nécessité pour les régulateurs de travailler en lien plus étroit avec l'industrie sur ces questions. À ce titre, il a mis en avant la collaboration qui s'est établie entre l'OMD, l'IATA et d'autres organisations internationales.
M. Mikuriya a également fait part de ses réflexions sur les tendances émergentes dans le contexte actuel de mondialisation, sur l’importance des technologies pour la connectivité et pour l'amélioration de la prestation de services, la croissance du commerce en ligne, la place qu’occupent les PME et le rôle prépondérant du secteur du fret aérien dans ces domaines. À ce propos, il a mentionné quelques initiatives récemment prises par l'OMD, parmi lesquelles la création d’un Groupe de travail sur le commerce électronique réunissant plusieurs parties intéressées, la douane numérique et le concept de gestion coordonnée des risques présent dans les trois piliers du Cadre de normes SAFE. Cette démarche devrait permettre de faire face aux menaces et aux risques émergents dans la chaîne logistique internationale et faciliter les flux commerciaux licites.
Le Secrétaire Général a terminé en réaffirmant le rôle central de la douane et de l'OMD dans la mise en œuvre de l'Accord de l'OMC sur la facilitation des échanges, largement inspiré de la Convention de Kyoto révisée de l'OMD, ainsi que l’importance du soutien dont bénéficie la douane de la part des opérateurs privés, dans le cadre de la lutte contre le commerce illicite et la contrebande d’objets issus du patrimoine culturel et d’espèces sauvages de la faune et de la flore.