Avec le soutien financier de l’Administration des douanes chinoises et grâce à l’appui apporté par l’Administration des douanes de Fidji et le Bureau régional de renforcement des capacités de l’OMD pour la région Asie/Pacifique, un atelier sous-régional de l’OMD destiné aux Membres de l’Océanie et consacré à la protection des droits de propriété intellectuelle (DPI) s’est déroulé à Suva (Fidji), du 4 au 8 décembre 2017.
Quinze fonctionnaires venant de cinq administrations douanières de la région (Fidji, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa, Tonga et Vanuatu) ont pu participer à cet atelier, en bénéficiant du soutien financier du Fonds chinois de coopération douanière (FCD/Chine), et l’ont terminé avec succès.
Cet atelier a principalement porté sur les outils de l’OMD tels que le Recueil sur la gestion des risques et la législation type sur les DPI ainsi que sur la mise en œuvre de l’Accord de l’OMC sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC). La coopération avec le secteur privé et les défis spécifiques qui se posent dans la région dans ce domaine ont également fait l’objet d’échanges de vues.
Les participants ont décrit la situation prévalant dans leurs pays respectifs s’agissant de la lutte contre le trafic de produits enfreignant les DPI à la frontière, en faisant état des différents défis rencontrés dans ce domaine, ce qui a donné lieu à des échanges de vues permettant de recenser les besoins spécifiques de la région en la matière.
Les participants ont eu l’occasion de mettre en pratique les notions acquises au cours des différentes discussions théoriques en prenant part à un exercice sur le terrain dans les locaux de DHL, dans le cadre duquel ils ont été amenés à sélectionner un envoi et à procéder à son inspection, qui a débouché sur la découverte de marchandises enfreignant les DPI et d’autres marchandises n’ayant pas été déclarées.
Le dernier jour de l’atelier, les participants ont été invités à présenter des exposés dans le cadre desquels ils ont fait part des enseignements tirés de l’exercice sur le terrain et qui ont donné lieu à des échanges de vues sur la voie à suivre en la matière. L’atelier leur a permis de recenser les lacunes dans les infrastructures dont ils disposent actuellement pour lutter contre la fraude en matière de DPI et de réfléchir à des moyens de les combler.