A la requête de l’Administration des Douanes de la République centrafricaine, une mission de l’Organisation mondiale des douanes a séjourné du 16 au 26 janvier 2017, à Bangui, en République centrafricaine.
Cette mission a été conduite par un expert de la douane ivoirienne, accrédité en modernisation douanière et un expert de la douane malienne, pré-accrédité en matière de Conseiller du Programme Mercator lors d’un atelier organisé en 2016 et qui a été financé par l’Union africaine, en sus d’un expert du Secrétariat de l’OMD dans le domaine des recherches sécuritaires.
Elle avait pour objectif principal la réalisation d’un diagnostic sommaire de la situation présente des Douanes centrafricaines et sur la base des constats, l’élaboration du plan stratégique 2017-2019 de ladite Administration.
Il ressort des conclusions de la mission que les Douanes de la République centrafricaine, en raison notamment des différentes crises socio-politiques qu’a connu le pays ces dernières années, n’ont pu réaliser de progrès significatifs depuis la phase d’évaluation des besoins de 2008. Malgré quelques avancées constatées, les dernières recommandations de l’OMD et des différents partenaires demeurent encore d’actualité.
La mission a en conséquence œuvré, de concert avec l’équipe de réforme, à l’identification des axes prioritaires de la planification stratégique et à l’élaboration de l’ébauche du plan stratégique triennal 2017-2019. Elle a permis, en outre, d’élaborer un plan de relance assorti de projets spécifiques à mettre en œuvre à court et à moyen terme.
L’OMD se félicite des progrès escomptés et réitère sa disponibilité à soutenir la République centrafricaine dans sa démarche de modernisation douanière.
En parallèle, la mission de « l’unité recherche » de l’OMD en République centrafricaine s’est concentrée sur deux points principaux :
- appuyer la mission de renforcement des capacités de l’OMD présente aux mêmes dates à Bangui, compte tenu de l’expérience de l’OMD en matière de situations de conflit ou post-conflit, et
- conduire une analyse de terrain sur les zones frontières au nord-ouest de la Centrafrique, conformément aux décisions prises en décembre 2016 par le comité technique du projet Sécurité Par Collaboration ++ réunissant le Nigéria, le Niger, le Tchad, le Cameroun et la République centrafricaine.