Du 13 au 17 mars 2017, l’OMD a mené, à l’intention de certains de ses Membres d’Amérique du Sud, un atelier de cinq jours sur le contrôle a posteriori (CAP), organisé en coopération avec l’administration douanière du Chili et avec le soutien financier du Fonds de coopération douanière (FCD) de l’OMD.
Il s’agissait d’un atelier pilote permettant de répondre aux demandes d’ateliers nationaux pour lesquels aucun financement n’était disponible. Ce devait être au départ un atelier national financé sur le FCD mais les Membres dont les demandes d’ateliers nationaux sur le CAP n’étaient pas encore financées ont également été invités à y assister. Les Membres invités, dont la participation était limitée à deux personnes, ont toutefois pu bénéficier d’une formation technique approfondie sur les questions touchant au CAP.
Quarante et une personnes, représentant six pays, aussi bien des auditeurs que des responsables CAP, ont assisté à l’atelier, dont l’objectif était d’aider les administrations à déterminer les mesures nécessaires à la mise en œuvre des dispositions de l’Accord de l’OMC sur la facilitation des échanges, notamment de celles qui se rapportent au CAP. Ces ateliers, destinés à ce que les administrations douanières mettent en œuvre plus efficacement le CAP dans le respect des directives CAP de l’OMD, examinent le cycle de gestion des risques et diverses études de cas afin d’améliorer les connaissances techniques des participants en la matière.
Le Directeur chilien du contrôle, Javier Uribe, et le Chef du Service du contrôle a posteriori, Ruben Parra, ont souhaité la bienvenue aux participants et aux animateurs de l’OMD ; ils ont vivement remercié l’OMD d’avoir organisé l’atelier, qui plus est à leur demande.
Les exposés des animateurs de l’OMD portaient notamment sur le concept et la politique de l’OMD en matière de CAP, sur les opérations CAP et sur la gestion des ressources. Les exercices pratiques concernant le ciblage axé sur les risques, les recherches pré-contrôle et l’examen des comptes et des documents comptables ont été le temps fort de l’atelier. Les participants se sont entièrement investis dans tous les volets de ces exercices et ont ensuite présenté leurs résultats avec enthousiasme. Les participants du Brésil, de Colombie, d’Équateur, du Mexique et du Pérou ont exposé leurs politiques et études de cas, suscitant ainsi un débat dynamique sur les diverses expériences et techniques de leurs administrations respectives.
Lors de la clôture de l’atelier, les commentaires étaient positifs et les participants chiliens ont déclaré être sur le bon chemin quant à la mise en œuvre du CAP dans leur administration.