La Malaisie accueille un atelier sous-régional de l’OMD sur les décisions anticipées et la certification de l’origine destiné aux Membres de l’ANASE

28 mars 2017

Sous le parrainage du Fonds japonais de coopération douanière (FCD/Japon), un atelier sous-régional de l’OMD consacré aux décisions anticipées et à la certification de l’origine s’est déroulé, du 20 au 24 mars 2017, au Centre régional de formation de l’OMD (Académie royale des douanes de la Malaisie - AKMAL), en étroite coopération avec l’Administration des douanes de la Malaisie et le BRRC Asie/Pacifique. L’atelier a été officiellement inauguré par le Directeur adjoint de l’AKMAL, M. Saidi bin Ismail.

Cet atelier avait pour objectif d’aider les administrations des douanes des pays Membres de l’ANASE à renforcer leurs capacités institutionnelles concernant les travaux relatifs à l’origine, notamment la certification de l’origine, et à mettre en place un système de décisions anticipées en matière d’origine, comme le prescrit l’Accord de l’OMC sur la facilitation des échanges (AFE).

Au total, dix-huit fonctionnaires des douanes provenant du Cambodge, de l’Indonésie, de la Malaisie, du Myanmar, des Philippines, de la Thaïlande et du Vietnam ont assisté à cet atelier qui était animé par un fonctionnaire du Secrétariat de l’OMD et un expert accrédité par l’OMD provenant de la Nouvelle-Zélande.

Lors de cet atelier, plusieurs exposés concernant les décisions anticipées et la certification de l’origine ainsi que les outils et instruments élaborés dans le cadre du Dossier Recettes ont été présentés aux participants.  Durant les débats, tous les participants ont eu la possibilité d’échanger leurs vues et leurs expériences sur leur propre programme de décisions anticipées en matière d’origine, puis de débattre des moyens de mettre en œuvre les décisions anticipées de manière efficace et performante. Ils ont également activement participé aux échanges concernant la voie à suivre éventuelle afin de garantir des contrôles appropriés de l’origine, compte tenu de l’évolution des systèmes de certification de l’origine.

A la fin de l’atelier, tous les participants ont estimé qu’une infrastructure bien organisée couvrant la législation, les directives politiques, les procédures et un personnel d’un niveau de compétences suffisant est le fondement de pratiques objectives, prévisibles et transparentes dans les domaines en question et ils ont reconnu qu’il importait d’accroître leurs capacités institutionnelles afin d’effectuer les travaux relatifs à  l’origine de manière efficace et performante.  Ils ont également estimé que la sensibilisation au programme de décisions anticipées joue un rôle important pour garantir le bon fonctionnement des systèmes d’autocertification.