Dans le cadre du projet lancé en juillet 2016 et mené conjointement par l’OMD et l’Agence japonaise pour la coopération internationale (JICA) sur la facilitation des échanges en Afrique, un atelier sous-régional OMD/JICA a été organisé à Dar es Salaam, Tanzanie, du 16 au 19 mai 2017, sur l’évaluation et la sélectivité des risques pour les États partenaires de l’EAC. Cet atelier a réuni vingt fonctionnaires venant des autorités fiscales de ces cinq pays : Burundi, Kenya, Rwanda, Tanzanie et Ouganda, chargés de l’évaluation et de la sélectivité des risques. Pendant les quatre journées qu’a duré l’atelier, ils ont travaillé de manière approfondie pour améliorer la gestion des risques et parvenir à un meilleur équilibre entre facilitation des échanges et contrôles douaniers en Afrique de l’Est.
Les administrations des douanes du monde entier doivent faire face à de nouveaux besoins et de nouveaux défis aussi divers que la menace terroriste et l’expansion du commerce électronique. Par ailleurs, en Afrique de l’Est, les autorités fiscales travaillent ensemble pour bénéficier au maximum des dernières évolutions intervenues dans la région comme la mise en œuvre du territoire douanier unique et l’introduction du système électronique de ciblage du fret. Dans ce contexte mondial et régional, il est plus important que jamais de disposer d’une gestion performante des risques et d’une coopération régionale efficace.
Cet atelier a été défini pour répondre aux besoins exprimés par les autorités fiscales d’Afrique de l’Est. Il expose à la fois la théorie et la pratique d’une évaluation et d’une sélectivité efficaces des risques concernant le fret maritime, aérien et terrestre. Les experts de l’OMD et de la Douane japonaise y ont apporté des éléments sous un angle mondial et national. Pendant l’atelier, les experts ont présenté des exposés sur la théorie et les bonnes pratiques d’évaluation et de sélectivité des risques. Ces exposés ont été suivis d’exercices concrets afin d’aider les participants à mettre ces théories en pratique par la suite dans leur activité.
Les participants ont été tout d’abord regroupés par pays pour comprendre la théorie de base fondée sur l’environnement opérationnel unique de chaque autorité fiscale. Puis, au fur et à mesure de l’atelier, compte tenu de l’importance de la coopération régionale et de l’intérêt de créer des réseaux au niveau régional, des groupes se sont formés avec des participants de différents pays. Les cinq autorités fiscales ont présenté chacune des informations sur leurs propres structure, cadre, stratégie et pratiques de gestion des risques, pour une meilleure compréhension mutuelle
Pendant ces quatre journées, les participants ont activement contribué au programme en faisant part des difficultés et des défis auxquels ils sont confrontés. L’OMD comme la JICA se sont félicités du nombre et de l’enthousiasme des participants. À la fin de l’atelier, les participants se sont retrouvés dans leur « groupe pays » pour réexaminer les recommandations sur la gestion des risques qu’ils avaient formulées en 2015, en fonction des enseignements tirés de cet atelier.
L’OMD et la JICA ont salué le travail approfondi qui a été fourni, preuve que les autorités fiscales se sentent pleinement concernées, ce qui permettra d’améliorer durablement la gestion des risques en Afrique.