Un total de 55 conteneurs d’une longueur de 40 pieds et remplis de pièces de bois ayant été déclarées comme des lattes en bois, du bois scié et/ou du bois destiné à la vente ont été interceptés au port de Callao, au Pérou, au cours de la conduite, entre la fin de l’été et le début de l’automne, d’une action coordonnée entre l’Unité de contrôle portuaire établie dans le cadre du Programme de contrôle des conteneurs de l’ONUDC-OMD et l’Administration douanière et fiscale péruvienne (SUNAT). Au total, 1 513 mètres cubes de bois ont été saisis. Six exportateurs différents sont impliqués dans cet envoi illégal dont la Chine est le pays de destination.
Les travaux d’enquête effectués en collaboration avec d’autres organismes gouvernementaux comme le Service national des forêts et de la faune (SERFOR) et le Bureau du procureur spécial pour les questions environnementales (FEMA), ont permis d’établir que la cargaison saisie était constituée de pièces de bois de section carrée, dont l’exportation est strictement interdite.
Selon des informations provenant d’une source ouverte, le FEMA a ouvert une enquête en vue de déterminer l’origine du bois saisi, qui semblerait être de l’espèce « estoraque » (nom latin : Liquidambar Styraciflua), dont il s’avère qu’elle est exploitée illégalement dans les forêts de la province du Alto Amazonas dans la région de Loreto. D’après les résultats d’enquêtes préliminaires toujours en cours, le FEMA soupçonne que ce bois fait l’objet d’un trafic reposant sur l’échange de faux documents.