Le Secrétaire général de l’OMD, Kunio Mikuriya, a rencontré les hauts représentants de la Banque mondiale à Washington, aux États-Unis, le vendredi 23 février 2018, afin d’aborder les questions du rapport « Doing Business Index » de la Banque mondiale et le programme de facilitation des échanges, notamment sur le volet du recours à la technologie. M. Mikuriya a ainsi pu rencontrer Mme Caroline Freund, Directrice des questions macroéconomiques, du commerce et des pratiques mondiales d’investissement, M. José Guilherme Reis, Responsable des pratiques du commerce international, et Mme Rita Ramalho, Cheffe de l’unité « Doing Business » ainsi que son équipe d’experts, avec qui il a pu s’entretenir sur un large éventail de thématiques afférentes au « Doing Business » et à la mesure de la performance.
Concernant le rapport « Doing Business » en particulier, les discussions ont porté sur la qualité et les sources des données, sur la méthodologie utilisée et la meilleure manière de transmettre les informations sur les changements de procédures, la mesure de l’utilisation des moyens de transport (par terre, mer et air), le traitement réservé aux marchandises (agricoles et industrielles), et l’impact du commerce intracommunautaire des unions douanières.
Il a été convenu de poursuivre la coopération et les discussions sur ces questions mais aussi sur d’autres domaines. Le Secrétariat de l’OMD et l’unité « Doing Business » de la Banque mondiale informeront les Membres de l’OMD, au moment opportun, du processus d’élaboration du rapport afin que les douanes jouent un rôle plus actif dans le processus et pour garantir que le point de vue douanier soit suffisamment pris en compte.
Le Secrétaire général M. Mikuriya invitera les Membres à exprimer leurs préoccupations concernant le rapport « Doing Business » et désignera des correspondants au sein de l’OMD qui se chargeront de recueillir les questions qui auront été soulevées et les observations formulées.
Alors que le classement des pays suscite des réactions négatives, le rapport « Doing Business » fournit des arguments de poids qui peuvent être utilisés par les administrations Membres pour faire pression sur les décideurs afin d’élargir leur mandat légal et obtenir davantage de ressources. Par ailleurs, les Membres peuvent aller au-delà du classement en soi et étudier l’impact de leur programme de modernisation sur la base de leur score sous-jacent, dans la mesure où de tels programmes aboutissent souvent à une meilleure performance qui n’apparaît pas forcément dans le classement comparatif.
Les deux parties sont convenues de poursuivre le dialogue afin d’assurer une mesure meilleure et plus précise des activités douanières.