Formation théorique organisée par le Programme de contrôle des conteneurs à Oman

09 mai 2018

Une formation théorique s’est déroulée à Salalah, dans le Sultanat d’Oman, du 29 avril au 10 mai 2018, dans le cadre du Programme de contrôle des conteneurs (PCC) de l’OMD et de l’ONUDC. Oman a rejoint le programme en 2016 en tant que premier pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Cette formation a été dispensée par des experts de l’OMD ayant déjà une expérience de terrain, avec l’objectif de fournir un appui à l’Unité de contrôle du fret au port de Salalah, la deuxième unité de contrôle portuaire à avoir été établie après celle du port de Sohar.

La formation a abordé différents aspects de la contrebande via le trafic maritime conteneurisé tels que la gestion des risques, l'analyse des risques sur documents commerciaux, les indicateurs de risques, la recherche de conteneurs, les types de dissimulation, la falsification des scellés et le modus operandi, le ciblage des risques  en matière de sécurité, une introduction au guide de mise en œuvre stratégique de l'OMD sur le commerce, la CITES, les DPI, ainsi que des exercices pratiques de gestion des risques; les conventions de l'OMD et de l'ONU ainsi que les droits de l'homme ont également été couverts. Les stagiaires participants travaillent dans différents domaines tels que le renseignement, les enquêtes, la gestion des risques et le contrôle. Au total 11 douaniers ont participé à cette formation.

Les participants d’Oman et les experts formateurs se sont déclarés très satisfaits des résultats et ont fait part de leur souhait d’aller de l’avant sur la base du modèle de formation par étapes utilisé par le PCC. 

À l’heure actuelle, les unités de contrôle de fret établies dans le cadre du PCC sont opérationnelles dans quarante-huit pays ; au total, le financement pour sept pays supplémentaires a été accordé par les donateurs de ce programme conjoint ONUDC-OMD.

Le PCC dans le Sultanat d’Oman est mis en œuvre avec le soutien financier du Département d’État américain, par le biais de son programme d’assistance au contrôle des exportations et aux activités connexes de contrôle des frontières (EXBS).