L’OMD a participer à la récente réunion de la CITES sur le plan d’action national pour l’ivoire (PANI) qui s’est tenue à Maputo, au Mozambique, du 1er au 4 mai 2018.
Présente en sa qualité de membre (au nombre de cinq) du Consortium international de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages (ICCWC), l’OMD a (i) fait un exposé sur le rôle de la gestion des risques douaniers à l’appui des opérations de lutte contre le commerce illégal des espèces sauvages et à l’appui du PANI, (ii) animé, en soutien à INTERPOL, une session sur les poursuites pénales, et (iii) animé un groupe de travail sur les questions de coopération transfrontalière et internationale.
Outils pratiques, les PANI de la CITES sont utilisés dans un certain nombre de pays membres de la CITES pour renforcer les contrôles que ces derniers exercent sur le commerce et les marchés de l’ivoire et pour contribuer à la lutte contre le commerce illégal de l’ivoire. Ils sont établis conformément aux recommandations du Comité permanent de la CITES. Chaque plan énonce les mesures urgentes qu’une Partie à la CITES s’engage à prendre – notamment, selon les besoins, des actes législatifs, des actions coercitives et des campagnes de sensibilisation – ainsi que les échéances dont elles sont assorties et les étapes de leur mise en œuvre.
Bien que les plans d’action nationaux sur l’ivoire suivent tous le schéma mesures-échéances-étapes de mise en œuvre, chacun d’entre eux est unique. Un plan doit préciser quelles sont les mesures prioritaires permettant à telle ou telle Partie de contribuer à la lutte contre le commerce illégal de l’ivoire en fonction de sa propre situation et notamment de ses besoins en matière de renforcement des capacités, de l’étendue des ressources disponibles, de l’ampleur et du caractère du commerce illégal et de la question de savoir si la Partie est un pays source, de transit ou de destination de l’ivoire illégal.