L’Organisation mondiale des douanes (OMD), en coopération avec le Conseil central des impôts indirects et des douanes (CBIC) de la République de l’Inde, a organisé à Bengalore (Inde), du 4 au 8 novembre 2019, un atelier sous-régional pour les formateurs en gestion du risque. Cet atelier qui s’est déroulé au Centre régional de formation (CRF) - Bureau des impôts indirects et des narcotiques (NACIN) - sous le parrainage du Fonds indien de coopération douanière (CCF/Inde) a accueilli 15 participants représentant le Bhoutan, l’Inde, les Maldives, le Népal et le Sri Lanka.
Cet atelier, le premier du genre dans cette sous-région, avait pour objectif de mettre en avant l’aspect ʺdurabilitéʺ dans la gestion du risque en créant une réserve de formateurs au sein des administrations douanières de cette sous-région. Il s’agissait non seulement d’offrir aux fonctionnaires des douanes travaillant dans le domaine de la gestion du risque la possibilité de renforcer leurs compétences en matière de lutte contre la fraude, mais aussi de développer en interne et en continu des compétences dans le secteur de la formation en gestion du risque pouvant être transmises à l’ensemble du personnel des administrations douanières.
Lors de la séance d’ouverture, M. Ch. Venkat Reddy, Directeur général adjoint du NACIN, et le représentant de l’OMD, ont insisté sur l’importance critique de la gestion du risque dans les procédures douanières de facilitation et de contrôle et, par voie de conséquence, sur la nécessité de pérenniser la formation en gestion du risque au sein des administrations douanières.
Afin de renforcer leurs connaissances et leurs compétences en gestion du risque et du contrôle, tant au niveau théorique que pratique, les délégués ont assisté à des présentations et participé à des exercices concrets. L’occasion leur a ensuite été donnée de présenter des cas illustrant leurs pratiques en matière de gestion du risque et d’évoquer les défis auxquels ils sont confrontés. Chaque présentation a donné lieu à des débats animés au cours desquels, les représentants ont eu la possibilité d’avancer des suggestions visant à améliorer chaque situation spécifique. Le dernier jour, en guise de conclusion, des représentants de chaque pays participant, ont été invités à dresser une cartographie de la formation en gestion du risque basée sur un thème spécifique.