S’exprimant au nom de son Organisation en sa qualité de membre du Pacte mondial de coordination contre le terrorisme des Nations Unies (ONU), le Secrétaire général de l’OMD, Kunio Mikuriya, a pris la parole lors d'une Conférence à haut niveau de l’ONU qui s’est tenue en format virtuel à New York, le 29 juin 2021, afin de mettre en lumière la contribution de l’OMD et de la communauté douanière internationale à la lutte contre le terrorisme.

Durant la session consacrée aux défis à relever, présidée par le Représentant permanent de l’Arabie saoudite auprès de l’ONU, Abdallah Al-Mouallimi, le Secrétaire général Mikuriya a souligné que les priorités des douanes avaient évolué avec le temps et que plutôt que de mettre l’accent sur le recouvrement des recettes, comme par le passé, les administrations douanières s’attachent beaucoup plus aujourd’hui à assurer la sécurité dans des régions comme l’Afrique occidentale et centrale, où les attaques terroristes et les insurrections armées deviennent un véritable fléau, qui ne cesse de se propager.  Si elles ne réussissent pas à garantir la sécurité d’abord, les douanes auront du mal à faciliter les échanges ou encore à percevoir les recettes aux frontières.

M. Mikuriya a souligné qu'il est important d’utiliser les technologies pour les contrôles douaniers, en particulier celles qui se fondent sur l’analyse préalable des données électroniques et sur les images d’inspection non intrusive à des fins de gestion des risques.  Prenant acte du fait que les groupes criminels et terroristes utilisent également les technologies, le Secrétaire général a ensuite montré, à titre d’exemple, quelques-uns des résultats obtenus au cours des récentes opérations coordonnées par l’OMD dans le but de détecter les médicaments et équipements médicaux utilisés dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 qui seraient de contrefaçon et/ou non conformes ; au cours de ces opérations, les administrations des douanes du monde entier ont saisi de millions d’articles illicites achetés en ligne et expédiés dans de petits colis postaux.

Le Secrétaire général Mikuriya a ajouté que les douanes ne peuvent agir dans l’isolement mais doivent travailler de concert avec la société en général.  Il a ainsi souligné l’importance de l’égalité des sexes et de la diversité afin de promouvoir l'inclusion au sein des administrations douanières, rappelant toutefois que cette démarche exige aussi le soutien du secteur privé.