Le Secrétaire général de l’OMD s’adresse à l’Assemblée générale d’INTERPOL et appelle à une coopération renforcée

24 novembre 2021

À l’invitation du Secrétaire général d’INTERPOL, Jürgen Stock, le Secrétaire général de l’Organisation mondiale des douanes (OMD), Kunio Mikuriya, a participé à la séance plénière en présence de la 89e Assemblée générale d’INTERPOL, qui s’est tenue à Istanbul, en Turquie, du 23 au 25 novembre 2021, en vue de renforcer la coopération douane-police.

Se référant aux récentes opérations conjointes qui ont été menées avec succès, M. Mikuriya a mis en exergue l'importance du partage d'informations et de renseignement entre les douanes et les forces de police. Il a souligné qu’un tel partage renforcera la capacité de la douane, en tant que première ligne de défense aux frontières, à cibler plus efficacement le commerce illicite et à mieux aider la police, en mettant à sa disposition son expertise concernant les organisations criminelles.

Le Secrétaire général Mikuriya a expliqué comment l’OMD appuie les administrations des douanes afin qu’elles puissent mieux détecter les marchandises illicites et appliquer les techniques de gestion des risques, notamment à travers ses normes internationales, en renforçant la coopération douanière et en appuyant le renforcement des capacités. Il a ajouté que ces efforts, combinés à la coopération entre la douane et la police dans le respect des compétences de chacune et sur la base de la confiance mutuelle, contribuent à rendre le monde plus sûr.

L’Assemblée générale d’INTERPOL a adopté le Cadre stratégique pour la période 2022-2024, qui définit quatre domaines prioritaires : la fourniture de données de qualité aux fins de l’action, la coopération et le partenariat stratégique entre la police et les acteurs non policiers, l’innovation étayée par la recherche et la performance organisationnelle. Elle a également approuvé l’augmentation substantielle et progressive des contributions statutaires des Membres au cours des trois prochaines années, rompant ainsi avec la politique actuelle de croissance réelle nulle des cotisations.