Atelier sous-régional en mode virtuel de l'OMD sur le contrôle a posteriori (CAP) destiné aux Membres de l'Asie du Sud

15 juillet 2022

Les administrations des douanes de la région d'Asie du Sud souhaitent un renforcement des capacités en vue de sensibiliser davantage à la notion de contrôle a posteriori (CAP) de l’OMD et demandent à recevoir des conseils pour les aider à mieux comprendre la portée des normes internationales et l’impact sur leur infrastructure. C’est la raison pour laquelle un atelier sous-régional sur le CAP a été organisé en mode virtuel par l'OMD en coopération avec le Bureau régional de renforcement des capacités d’Asie Pacifique (BRRC A/P) du 4 au 7 juillet 2022, avec le soutien financier du Fonds de coopération douanière (FCD) du Japon.

Le développement et l'amélioration du système de contrôle a posteriori figurent parmi les principales priorités de certaines administrations des douanes de la région. Cet atelier avait pour but de les aider à utiliser et à mettre en œuvre les directives de l'OMD relatives au CAP ainsi que les outils connexes. Au total, 125 agents CAP expérimentés provenant de sept pays ont participé à cet atelier et en ont bénéficié.

Dans son allocution d’ouverture, M. Pranab Das, Directeur de la Direction du contrôle et de la facilitation, a indiqué qu’avec la vitesse de l’extension des échanges internationaux, à savoir l'extension du commerce électronique dans le monde entier, c’est actuellement un véritable défi pour l'administration des douanes d’accomplir sa double mission de facilitation des échanges et de maintien de l'ordre commercial. Il a souligné que le contrôle a posteriori est l'un des outils les plus importants de la douane pour faciliter les échanges dans le monde, tout en renforçant l'efficacité des contrôles effectués par les douanes et la conformité aux diverses réglementations. Il a conseillé aux participants de prendre conscience qu'ils avaient une mission très importante à la fois pour faciliter les échanges de leur pays et pour effectuer un contrôle efficace de la conformité.

Lors de cet atelier intensif de trois jours, les participants ont démontré leurs excellentes connaissances et compétences en effectuant des exposés par pays, en partageant des études de cas pratiques et en participant à des séances de questions-réponses. Ils ont notamment partagé des points de vue communs sur la manière de coopérer avec les opérateurs qui cherchent à maintenir les échanges légitimes et de faciliter ces échanges, tout en traitant d’une manière stricte les opérateurs qui cherchent à tromper l'État et à faire des affaires illégalement, et en luttant contre les pratiques malveillantes. L'atelier s'est achevé sur un bilan positif des participants, qui ont acquis de la confiance en vue d’une mise en œuvre plus efficace du CAP.