Comme chaque année, en ce 26 juin, l’Organisation mondiale des douanes (OMD) se joint à la communauté internationale pour marquer la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues des Nations Unies, dans le but de renforcer l’action et la coopération pour arriver à un monde libre de stupéfiants. Des individus partout dans le monde se mobiliseront à cette occasion pour contribuer aux efforts de sensibilisation concernant les énormes problèmes que posent les substances illicites pour la société.
Cette année, la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues met en relief les conséquences des problèmes liés à la drogue sur les crises sanitaires et humanitaires. En 2022, le monde continue à connaître des crises humanitaires généralisées alors que la pandémie de COVID-19 reste un défi majeur en matière de santé au niveau mondial. Le trafic de drogues de synthèse exige aussi des solutions rapides et souples. Nous assistons à l’émergence d’un sentiment croissant de communauté et de solidarité au niveau mondial, et à une prise de conscience concernant le besoin de prendre soin de tout un chacun en temps de crise.
« Il est essentiel de fournir une assistance humanitaire en situation de crise et l'efficacité de cette aide dépend de ce qu'elle puisse être livrée rapidement. Par ailleurs, la douane doit également pouvoir contrôler les marchandises et s’assurer que des drogues illégales n’entrent pas sur les marchés nationaux. Sachant que le facteur temps est un élément clé de l’équation, il est impératif que les administrations trouvent le bon équilibre entre leurs activités en faveur de la facilitation et leurs prérogatives en matière de contrôle », a déclaré le Secrétaire général de l’OMD, Kunio Mikuriya. « L’OMD a mis au point un programme spécifique pour aider les Membres à relever les défis auxquels ils sont confrontés en matière de trafic transfrontalier de drogues, mais aussi toute une gamme d’instruments visant à les guider dans le traitement des fournitures humanitaires, afin qu’ils puissent en accélérer le dédouanement tout en assurant la protection de la société », a-t-il ajouté.
La coordination et la coopération internationales sont essentielles pour pallier les menaces posées par le trafic de drogues. Afin de relever ces défis, l’OMD a mis sur pied un Programme sur les drogues et les précurseurs, qui vise à lutter contre le commerce illicite mondial de substances régies par des lois imposant des restrictions ou des prohibitions sur les drogues, et qui couvrent le droit de culture mais aussi leur production, leur distribution et leur vente.
Le Programme se compose des éléments suivants :
- Projet COLIBRI de l’UE et de l'OMD
- Programme de contrôle des conteneurs ONUDC-OMD
- Projet AIRCOP
- Forum mondial cynotechnique
- Projet de renforcement des capacités pour la cyno-détection du fentanyl OMD-INL-CBP
Outre les projets et les activités opérationnelles ci-dessus, un projet de coopération sera lancé par l’OMD en collaboration avec l’Union postale universelle (UPU) et l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS). Il ciblera spécifiquement le trafic illicite de drogues par la poste. Cette initiative est censée augmenter l’expertise douanière en vue de cibler les envois à haut risque et améliorer la coopération internationale dans la lutte contre le trafic de drogues de synthèse.
Aujourd'hui, l’OMD réaffirme son engagement en faveur de la lutte contre le crime organisé afin de faire du monde un endroit meilleur pour tous et pour les générations à venir. L’Organisation compte par conséquent sur la participation active de ses Membres pour lutter contre le trafic illicite de stupéfiants dans le cadre de la mission des douanes pour protéger la santé et la sécurité des consommateurs tout en s’attaquant efficacement aux délinquants impliqués dans ce commerce illégal et dangereux.