
Le 16 septembre, l’Organisation mondiale des douanes (OMD) se joint à la communauté internationale pour célébrer la Journée internationale pour la préservation de la couche d’ozone, également appelée « Journée mondiale de l’ozone ». Cette année, le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et OzonAction appellent à une action mondiale sous le thème « Protocole de Montréal@35 : une coopération mondiale pour protéger la vie sur terre ».
Cette célébration vise à sensibiliser l’opinion sur l’impact plus large que le Protocole de Montréal peut avoir sur le changement climatique et la nécessité d’agir ensemble, de développer des partenariats et mettre en place une coopération mondiale pour relever les défis climatiques, si nous voulons protéger la vie sur terre pour les générations à venir. La Journée mondiale de l’ozone commémore l’anniversaire de la signature, en 1987, du Protocole de Montréal sur les substances qui appauvrissent la couche d’ozone, et met en lumière les instruments internationaux qui soutiennent cet effort.
Alors que le traité fête ses 35 ans à l’occasion de la Journée mondiale de l’ozone, il convient de rappeler que le Protocole de Montréal a permis de mettre fin à l’une des plus grandes menaces auxquelles l’humanité tout entière ait jamais été confrontée, à savoir l’appauvrissement de la couche d’ozone. Lorsque le monde a découvert que les gaz appauvrissant la couche d’ozone utilisés dans les aérosols et les systèmes de refroidissement créaient un trou dans le ciel, des acteurs clés se sont réunis et ont montré à quel point le multilatéralisme et une coopération mondiale efficace pouvaient avoir un impact concret sur l’élimination progressive de ces gaz, permettant ainsi à la couche d’ozone de se régénérer et de protéger l’humanité des rayonnements ultraviolets du soleil.
En vertu du Protocole de Montréal, les groupes de produits chimiques sont classés en fonction de leur famille chimique et repris dans des listes figurant aux annexes du Protocole. Le Protocole exige le contrôle de près de 100 substances chimiques, dans plusieurs catégories. Pour chaque groupe ou annexe de substances chimiques, le traité fixe un calendrier pour l’élimination progressive de la production et de la consommation de ces substances, dans le but de les éliminer complètement à terme.
En ce jour, l’OMD réitère son soutien à ses partenaires des Nations Unies et à la communauté douanière pour la mise en œuvre du Protocole de Montréal et de son amendement le plus récent, à savoir l’Amendement de Kigali. La mise en œuvre efficace d’accords multilatéraux sur l’environnement (AME) tels que le Protocole de Montréal, qui traitent de problèmes environnementaux spécifiques aux niveaux régional, national et mondial, est essentielle pour garantir que les produits commercialisés sont sans danger pour la santé humaine et l’environnement.
Le Secrétaire général de l’OMD, le Dr Kunio Mikuriya, souligne qu’« en effectuant constamment des contrôles aux frontières pour vérifier que les produits écologiquement sensibles sont conformes aux dispositions des AME, les douaniers jouent un rôle essentiel dans la protection de la vie sur terre », précisant qu’« il ne fait aucun doute que, lorsqu’ils sont réalisés à l’échelle mondiale et en coordination, ces efforts visant à éliminer progressivement les substances appauvrissant la couche d’ozone auront un effet multiplicateur. Ils contribueront également de manière significative à la réalisation du troisième objectif de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies, qui vise à garantir la bonne santé et le bien-être pour tous. »
Dans le cadre de leur mission de protection des personnes et de l’environnement, les douaniers opérant en première ligne sont chargés de la prévention et de la détection du commerce illicite des substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO). Pour les soutenir dans cette mission, l’OMD, en coopération avec OzonAction et les partenaires de l’Initiative Douanes vertes, fournit des formations et des conseils aux douaniers du monde entier visant à développer leurs connaissances, renforcer leurs compétences et faciliter leur accès à l’information, afin que les douanes puissent réussir à endiguer le commerce illégal des SAO. L’OMD coordonne également des opérations mondiales de lutte contre la fraude, telles que « Demeter », ciblant les expéditions illicites de SAO.
Le succès des efforts de la douane en matière de lutte contre la fraude pour assurer la mise en œuvre cohérente des AME repose sur la coopération multilatérale, la gestion des risques, le renforcement continu des capacités et l’application de la technologie aux fins de l’échange et de l’analyse des données. En développant un réseau de coopération et en améliorant la collecte et l’échange de renseignements, les services douaniers contribuent aux efforts mondiaux visant à protéger la planète et ses habitants.