Banque mondiale
Le Secrétariat a efficacement poursuivi et renforcé sa coopération avec la Banque mondiale. L’OMD a mis à sa disposition certains de ses instruments les plus utiles aux fins de leur promotion et de l’élargissement de leur utilisation. Le logiciel pour l’Etude de l’OMD relative au temps nécessaire pour la mainlevée, conçu en coopération avec la Banque mondiale, a été mis à la disposition des Membres de l’OMD et de ceux de la Banque mondiale à titre gracieux. Plus de 40 pays ont reçu ce logiciel (à la date du 1er janvier 2006). Le Secrétariat fournit une assistance, en étroite coopération avec la Banque mondiale et d’autres parties intéressées, afin d’aider les Membres à procéder dans leur administration à cette etude de l’OMD et notamment à utiliser le logiciel.
Le Secrétariat participe aux projets de réforme et de modernisation douanières de la Banque mondiale et à ses ateliers sur la facilitation des échanges. La Banque mondiale a lancé un projet visant à aider les pays à participer davantage aux négociations de l’OMC sur la facilitation du commerce. Ce projet a pour objet de présenter un large éventail de possibilités permettant de mettre en place un mécanisme de coordination dans un pays, d’y instaurer des moyens de communication efficaces et d’appuyer la personne qu’il a chargée de représenter ses intérêts au cours des négociations sur la facilitation des échanges à Genève. La Banque mondiale concentre son rôle sur le soutien qu’elle apporte aux fins de la création de mécanismes à cet égard et invite des organisations spécialisées, par exemple l’OMD, s’agissant des questions douanières, à se joindre à son équipe pour aider le pays concerné à étudier les éléments pertinents lors de l’examen des propositions de l’OMC.
Centre du commerce international (CCI)
L’OMD a instauré de bonnes relations de travail avec le CCI qui a pour mission principale de promouvoir le développement national grâce au commerce international, en mettant l’accent sur les exportations et le secteur privé. Le CCI a organisé des symposiums qui ont réuni des participants des milieux juridiques, universitaires et commerciaux. En participant à ces symposiums, l’OMD a été à même de promouvoir la Convention de Kyoto révisée et d’autres instruments de l’OMD auprès des participants. Le CCI a fourni des informations qui peuvent être consultées sur son site Web et qui illustrent visuellement l’état de la situation des pays en ce qui concerne leur adhésion aux principaux traités internationaux de nature commerciale. Le CCI est convenu de présenter sur son site Web des données relatives à la Convention de Kyoto révisée et à d’autres instruments clés de l’OMD.
Organisation de coopération et de développement économique (OCDE)
L’OMD a collaboré avec l’OCDE dans le cadre de plusieurs projets. L’OCDE a poursuivi son étude sur les coûts de mise en place et de mise en oeuvre des mesures de facilitation du commerce, en coopération avec d’autres organisations intergouvernementales comme la CESAP/ONU. L’OMD a contribué à ces travaux en effectuant des études dans plusieurs administrations Membres et en participant aux réunions de l’OCDE.
Organisation internationale pour les migrations (IOM)
L'OIM s'engage à respecter le principe selon lequel les migrations s'effectuant en bon ordre et dans le respect de la dignité humaine sont bénéfiques pour les migrants et la société.
En tant que principale organisation internationale dans le domaine de la migration, l'OIM agit avec ses partenaires de la communauté internationale en vue de :
1. contribuer à relever les défis croissants que pose la gestion des flux migratoires ;
2. favoriser la compréhension des questions de migration ;
3. promouvoir le développement économique et social à travers les migrations ;
4. œuvrer au respect de la dignité humaine et au bien-être des migrants.
Organisation maritime internationale (OMI)
L’OMD participe activement aux travaux du Comité sur la facilitation (FAL) de l’OMI. Les deux organisations examinent actuellement les amendements à apporter éventuellement aux instruments de l’OMI afin de tenir compte des instruments et outils de l'OMD tels que le Modèle de données de l'OMD, les Directives de l'OMD sur le guichet unique et le Cadre de normes de l'OMD visant à sécuriser et à faciliter le commerce mondial (Cadre dénommé SAFE).
Organisation mondiale du commerce (OMC)
L'Organisation mondiale du commerce (OMC) est la seule organisation internationale qui s'occupe des règles régissant le commerce entre les nations. Au cœur de l'Organisation se trouvent les Accords de l'OMC, négociés et signés par la majeure partie des puissances commerciales du monde et ratifiés par leurs parlements. Le but est de faire en sorte que les flux commerciaux soient les plus fluides, prévisibles et libres possibles. L'OMD travaille avec l'OMC dans le domaine de la facilitation des échanges et en particulier pour la mise en oeuvre de l'Accord de l'OMC sur la facilitation des échanges.
Organisation mondiale de la santé animale (OIE)
L'OIE est l'organisation intergouvernementale chargée d'améliorer la santé animale dans le monde. Elle est reconnue comme organisation de référence par l'Organisation mondiale du commerce (OMC). En 2018, l'OIE comptait 182 pays membres. L'OIE entretient des contacts permanents avec près de 75 autres organisations internationales et régionales et dispose de représentations régionales et sous-régionales sur tous les continents. L'OMD travaille avec l'OIE dans le domaine de la circulation transfrontalière des animaux, en particulier en liaison avec la gestion coordonnée des frontières, l'harmonisation et la normalisation des données et le guichet unique.
Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)
Suite à la coopération entre l’OMD et l’OSCE, le Conseil de l’OSCE réuni à Vienne, Autriche, en juillet 2005, a élaboré une Décision à l’appui du Cadre de Normes visant à sécuriser et à faciliter le commerce mondial (connu sous le nom de SAFE). Le Conseil de l’OSCE a décidé d’inviter instamment ses membres, qui sont également membres de l’OMD, à signer la Lettre d’intention aux fins de la mise en oeuvre du SAFE, s’ils ne l’ont pas encore fait. L’OSCE a également proposé d’apporter son assistance pour les projets de renforcement des capacités relatifs au SAFE.