L’OMD, en coopération avec la Direction générale des douanes et droits indirects du Gabon, ont dispensé un atelier régional sur les programmes d’Opérateurs économiques agréés (OEA) à Libreville (Gabon), du 5 au 8 décembre 2016. Vingt-quatre cadres supérieurs et moyens de 24 administrations membres de la région Afrique occidentale et centrale, ont participé à cet atelier qui a bénéficié du soutien financier du FCD de la Corée. Deux organisations régionales étaient également présentes : il s’agit de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté Économique et Monétaire des Etats de l'Afrique Centrale (CEMAC).
Les experts de l’OMD régionaux ont expliqué en détail l’importance de la sécurisation de la chaîne logistique, les partenariats douane-entreprises, les exigences des programmes d’OEA, leurs avantages et la manière progressive dont ils sont mis en oeuvre , les perspectives régionales et mondiales de la mise en oeuvre des programmes d’OEA ainsi que les arrangements/accords de reconnaissance mutuelle (ARM), leurs avantages et les enjeux connexes. Les différences et similitudes entre le programme d’OEA du Cadre SAFE, les personnes agréées mentionnées dans la Convention de Kyoto révisée (CKR) et le dispositif de l’opérateur agréé de l’Accord de l’OMC sur la facilitation des échanges (AFE), ont été clarifiées. Il a également été établi que, compte tenu de sa structure et de sa dimension plus complète, le programme OEA, largement mis en œuvre dans le monde entier, couvrait les autres dispositifs.
Le Cameroun, la Côte d’Ivoire et le Ghana ont également présenté leurs programmes respectifs d’OEA et/de conformité à la législation douanière, et ont partagé leur expérience et leurs bonnes pratiques à ce sujet. Ils ont identifié plusieurs questions/enjeux communs liés à une mise en oeuvre plus large et plus approfondie des programmes d’OEA dans la région, et leurs solutions potentielles qui tirent mutuellement parti de l’expérience acquise par chacun. Ces questions pourront dorénavant être également mieux prises en compte par les administrations dans le cadre de leurs objectifs et plans stratégiques.
Les aspects les plus marquants de l’atelier portent notamment sur une meilleure compréhension du programme OEA, à l’échelon régional et/ou national. L’atelier a également aidé les participants à mieux identifier les lacunes existant dans leurs programmes actuels d’OEA/de conformité à la législation douanière, au regard des améliorations à apporter et à l’alignement ultérieur sur le Cadre SAFE, de même qu’à la préparation à la mise en oeuvre des dispositions connexes de l’Accord sur la facilitation des échanges.